
Il n'en reste pas moins vrai que, qu'on le veuille ou non, comme elle ne fait pas de bénéfice, et n'en ferait pas si elle savait ce qu'est une comptabilité, la Sécurité sociale passe son temps à détruire davantage de richesses qu'elle n'en crée. Pour continuer à exister, il lui en faut sans arrêt de nouvelles : la bête doit être nourrie en permanence. Et sa pâture ne peut venir que de la production réelle. C'est sa manière à elle de "s'ajuster", "d'évoluer" face à ses déperditions de richesse. Et c'est aussi son talon d'Achille. Et si les vrais producteurs ne pouvaient plus cracher au bassinet, s'ils ne voulaient plus être esclaves, s'ils trouvaient, comme aujourd'hui certains financiers ou informaticiens, les moyens d'échapper à leurs persécuteurs en se cachant, ou en courant peut-être plus vite qu'eux ? Le législateur pourrait bien gesticuler, menacer, cela ne sauverait pas son prétendu "service public" chéri. La précarité, cette fameuse précarité contre laquelle il prétend nous protéger, est donc un trait essentiel de la condition syndicratique, comme les éthologues l'observent de tout prédateur.
Extrait de La Sécurité sociale et comment s'en sortir, de Georges Lane, pages 273, 274, 275.
1 commentaire:
Oui le seul moyen de sortir de ce système est qu'il atteigne la faillite... Pour rester conforme au droit, ou au moins aux jugements qui sanctionnent ceux qui veulent quitter la sécu, il n'y a d'autre moyen pour les producteurs que de quitter le pays.
Besoin d'un John Galt...
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